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Les
Dossiers ... by (La
c0tebasque !nteractive) Le domaine d'Abbadia ![]() La géographie du domaine d’Abbadia en fait un résumé de la côte basque: d’abruptes falaises ourlées d’écume mousseuse, des criques rondes et dorées, les monstrueux plissements de calcaire rose paral-lèles à la grève, les deux célèbres rochers «Jumeaux » témoins du recul de la côte. Des prairies qui ondulent aux vents d’ouest, des landes à ajoncs et bruyères vagabondes, des bosquets sculptés par les vents, composent l’image d’une nature préservée. Comme chacun des 49000 hectares acquis par le Conservatoire du littoral (370 sites, 650 kilomètres des rives), le domaine d’Abbadia est un site naturel protégé. |
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Antoine D'Abbadie 1810-1897 ![]() Né en 1810 en Irlande d’un père soulétin et d’une mère irlandaise, Antoine d’Abbadie était trilingue de naissance, basque, français, anglais. Passionné par les sciences, il étudie la biologie, la physique et la chimie, la minéralogie et surtout l’astronomie. Parallèlement, il assimile avec facilité les langues anciennes, le grec, le latin, l’hébreu. L’Afrique alors presque inconnue le fascine et le mystère des sources du Nil enflamme son imagination. L’Académie des sciences retarde son projet en lui confiant une mission d’études du magnétisme terrestre au Brésil. De retour en Europe, et après une préparation minutieuse, il décide de partir explorer l’Ethiopie avec son frère Arnaud. De 1837 à 1848, les deux frères explorent l’Ethiopie, connaissent des aventures inouïes. Arnaud devient général d’un grand seigneur, ce qui permettra à Antoine, admis dans la hiérarchie des lettrés, d’avoir accès aux manuscrits coptes les plus précieux dont il rapportera une riche collection. Il met au point une méthode de relevé cartographique qu’il baptise la "géodésie expéditive" qui lui permettra de cartographier avec précision l’Ethiopie à lui seul. Les frères d’Abbadie découvrent la source de la rivière Omo croyant avoir découvert une nouvelle source du Nil. Ils rapportent de cette mission aventureuse une extraordinaire moisson scientifique, ethnologie, linguistique, cartographie, etc., qui leur vaut la grande médaille d’or de la Société de géographie et bientôt l’entrée d’Antoine à l’Académie des sciences. Passionné par la langue et la culture basque, il décide de s’installer entre Hendaye et Saint-Jean-de-Luz sur une vaste propriété où il demande à Viollet-le-Duc de construire un château, dont l’architecture et la décoration, confiée à Duthoit, sont une synthèse ésotérique des passions orientalistes, africaines et chrétiennes et de la philosophie mystique du maître de maison, l’euskaldun, et de sa femme Virginie née Vincent de Saint-Bonnet. |
![]() ![]() Le domaine d’Abbadia se situe à l’entrée d’Hendaye, direction Saint-Jean-de-Luz sur la D 912 reliant les deux villes par le bord de la côte. A 300 m du château, du côté d’Hendaye, près des feux tricolores, un panneau signale le domaine. Quittez la D 912 et garez-vous 200 m plus loin dans la rue près de l’entrée d’A bbadia, fermée aux véhicules par une barrière de bois. |
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![]() Depuis décembre 1988, le domaine d’Abbadia accueille, sur une parcelle d’un hectare, une antenne du Conservatoire Végétal d’Aquitaine mis an place sur l’Airial de Marquèze par le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne. En effet, un grand nombre de nos variétés fruitières — mais aussi potagères, et céréalières — fort répandues il y a une cinquantaine d’années, risque de disparaître définitivement, par suites d’une sélection ne partant plus que sur les plantes à haut rendement. Blanche à longue queue, Plotet, Pomme rangatte, Chocoli, Perdigan, au encore Carnorou, Gezia beltza, Apez sagarra... plus de cent variétés de pommiers, une cinquantaine de cerisiers, seize de pruniers, mais aussi six variétés de poiriers, quatre de nèfliers, trois d’abricotiers, ainsi que soixante variétés de vigne composent à ce jour la collection fruitière du verger du Domaine d’Aksbodia. |
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![]() ![]() Sous le porche d’entrée, une citation en irlandais, gravée dans la pierre, accueille le visiteur par «Cent mille Bienvenues ». La porte s’ouvre sur le hall-vestibule d’où s’articule toute l’habitation. Un choix s’impose pour le visiteur placé à la rencontre des deux ailes en équerre. Prenant la direction Est, il suit le couloir, une sorte de cloître qui le conduit à la chapelle avec sur le passage une chambre, celle des invités, la chambre d’honneur. De retour au vestibule, il se dirige vers le couloir sud pour aboutir à une belle pièce circulaire : le grand salon. Dans ce même couloir, une porte s’ouvre ![]() ![]() ![]() ------------------------------------------------------------------------------------- |
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![]() ![]() Une façon délicate de découvrir la corniche basque par le rendu d’un carnet d’aquarelles. Mais une façon qui n’en reste pas moins approfondie, sérieuse et complète. Il semble que l’acuité dont a fait preuve son auteur, Alban Larousse, qui est aussi naturaliste en même temps que dessinateur, soit la preuve d’une affection mar-quée pour ce site d’à peine 30km de long. On y redé-couvre la collecte de l’algue rouge Gelidium, les faucons pèlerins dans la baie de Loya et même les pommiers recensés dans le verger du conservatoire du littoral d’Abbadia. LA CORNICHE BASQUE Alban Larousse. Carnets du littoral / Gallimard ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ |
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Loti
et Abbadia |
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